Suite aux cabrioles avec l’Ahi, François et moi avons évoqué la capacité du Troll à faire des descentes verticales sur la tranche et des D-Flips.
Cette capacité est liée à la surface latérale du fuso : il faut de la surface latérale en avant du centre de gravité. Ou alors peu de surface latérale fixe en arrière.
La surface du volet de dérive ne suffit pas : par exemple un planeur au fuselage « tige » aura du mal à faire un D-Flip même si l’intégralité de la dérive débat : il faudra de la surface latérale en avant du CdG pour continuer la rotation engagée par la dérive. C’est d’ailleurs vrai aussi pour les simples renversements qui doivent être guidés lors de la rotation et pas seulement « tombés », pour que ce soit joli.
Sur le Troll, la surface en avant existe, mais nous avons dû diminuer la surface fixe en arrière, tout en préservant la rotation totale du stabilisateur pour ne pas compromettre les nouvelles figures à venir.
Un soin particulier doit être apporté à :
- l’articulation qui doit avoir un minimum de jeu et une absence totale de souplesse des commandes.
- la répartition des surfaces du volet par rapport à l’axe d’articulation pour éviter le fluter.
- le débattement doit être total, tout en restant très précis autour du neutre de façon à ne pas pénaliser la gratte par petit temps.
- le servo de direction doit aussi être bien choisi. Se tenir loin des limites affichées par les distributeurs…
Une géométrie assez concluante vole dans cette vidéo, elle ouvre encore de nouvelles possibilités de combinaisons de figures !