
Ici aux Pierres Pouquelées dans le Cotentin
Le Pixel a été créé pour un séjour de vacances sur l’Ile d’Yeu en Vendée. Il tient facilement dans un sac à dos, profite de la moindre ascendance et permet déjà de voltiger en 2 axes. Il utilise l’incidence intégrale qui simplifie la construction et la maintenance. Il a beaucoup été utilisé par les élèves de nos stages de formation au pilotage en montagne « copilotes » pour patienter entre les cours. Ce planeur à la plage de vitesse étendue peut être vif et maniable et sa finesse lui permet de voler dans des conditions très variées.
L’incidence intégrale consiste à modifier l’incidence de l’aile de façon différentielle ou simultanée pour contrôler le roulis et le tangage.
Ici le système original de commande de l’incidence des ailes. La c.a.p. de 2mm reçoit une boule percée et le morceau de gaine qui retient efficacement les ailes.
L’empennage est fixe.
Sur le Pixel il est constitué simplement de 2 planches de balsa. Ces planches sont glissées dans le fuselage, dans 2 fentes horizontales. Le blocage se fait par élastiques. Ce système très simple est robuste à l’usage.
Si Alain Maréchal a réalisé le premier fuselage en s’inspirant du Quartz, et en a confié ensuite la commercialisation à une société de Grenoble, j’en ai conçu la voilure et le système de guidage. Ce planeur a beaucoup évolué depuis, pour en corriger les défauts de conception d’origine…
La précision de positionnement des ailes est primordiale pour tirer de ce modèle toute sa facilité de pilotage. Ceci à toutes les vitesses.
Il faut en particulier que cette incidence ne varie pas sous forte charge par exemple dans l’accélération en sortie de piqué. Si les premiers modèles utilisaient des équerres en stratifié de fibre de verre (indéformables) les suivants utilisent un système de biellettes très précis et fiable. Il faut aussi des servos robustes à pignon métal.
C’était le premier planeur utilisant les biellettes de commande de l’incidence intégrale. Ce système est très fiable même à grande vitesse. Il a été décliné depuis sur tous mes planeurs de voltige. Il faut régler soigneusement l’incidence relative des 2 ailes pour avoir un comportement sécurisé à toutes les vitesses.
Différentiel d’incidence en roulis:
L’aile qui descend (diminution de l’incidence) doit descendre plus que l’aile qui monte (augmentation de l’incidence) Ceci permet de diminuer le risque de déclenché à faible vitesse ou en sortie de spirale. Le profil a aussi évolué. J’utilise depuis sa création en 1996 (donc au siècle dernier 😉 le SB96V, créé à ma demande par Serge Barth. Ce profil a une polaire très plate et se révèle très sain à toutes les incidences. Ce qui est indispensable avec ce type de commande.
Le planeur peut être réalisé avec des ailes en polystyrène expansé coffré bois ou avec des ailes tout plastique. Il peut être aussi motorisé pour voler n’importe où. Les puristes peuvent aussi utiliser en plaine la catapulte.
Ce modèle a été déposé….
Il est disponible auprès de Pascal Pochon: à saisies.modeles@gmail.com
qui peut en assurer la construction, l’équipement et la commercialisation. J’ai connu Pascal au cours de stages de pilotage et nous volons régulièrement l’été aux Saisies où il réside à l’année.
Prendre contact avec lui pour les différentes versions de ce planeur.

Sur la crête de Parstyre face à la Pierra Menta à l’automne dans le Beaufortain, dans les Alpes françaises
Ce planeur a une plage de vitesse très étendue. Il vole par petit temps ou par conditions musclées. Si sa voltige est élémentaire du fait de sa commande sur seulement 2 axes, il permet de se dégourdir les doigts en vue d’un pilotage plus pointu.
Electrifié, il permet de tester une pente inconnue, ou de s’entrainer en plaine.